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La génération Y qui maitrise les nouvelles technologies n’est pas seulement fortement engagée pour développer des services innovants, mais elle est aussi beaucoup plus sensibilisée au principe de « bien commun ».

Cette aspiration à la collaboration et au partage est à l’origine même d’Internet et s’est concrétisée aussi par la création de services innovants à l’exemple de Vélib’ et Autolib’.
On parle aujourd’hui de l’économie du partage ou de l’économie collaborative entrainant dans son sillage le concept de « disruption » par rapports aux modèles économiques dits « classiques ». Dans cette optique, on pourrait même parler d’une tension entre le maintien des processus économiques classiques basés sur le développement de nouveaux services adossés au numérique et le désir de renouvellement et de création d’une dynamique sociale. On a donc de nouvelles interprétations du « bien commun » se traduisant par des aspirations “citoyennes”.

Ces aspirations des citoyens ne pourront qu’impacter de manière grandissante leur relation avec la municipalité y compris dans son organisation.

En effet, la municipalité devra intégrer le besoin de mettre en place des médiations humaines pour que les citoyens puissent apprendre à manipuler les données et construire leur propre analyse dans le cadre, par exemple, d’une démarche d’Open data. On parlera plutôt d’un accompagnement global tout aussi bien externe qu’interne à la municipalité.

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